Immense tristesse : notre camarade, notre ami est décédé .Il avait par son vote approuvé sans retenue la création de l’Irea .
Il avait participé activement au colloque "Evaluation du travail des élèves " dans le cadre de sa table ronde "Pour une évaluation par compétences" . (voir l’ouvrage) .
Cette Revue (48 pages) est réservée aux adhérent-e-s de l’Iréa . Elle leur sera transmise .
Pour celles et ceux qui seraient intéressé-e-s, rendez vous aux rubriques Nous écrire et Nous rejoidre du site .
TABLE DES MATIERES
Présentation. (page 4)
Sylvain Dzimira
L’université, avec ses étudiants (page 8)
Yves Lichtenberger
L’enjeu de demain : la diversité (page 14)
Jean-Michel Jolion
Identifier les pratiques d’études des primo-arrivants à l’université pour mieux les accompagner (page 19)
Isabelle Bournaud, Marie Joëlle Ramage
Casser l’anonimat des amphis, personnaliser la relation avec l’étudiant ((page 24)
Corinne Berthon-Bonnassieux, Anne de Rugy
Politique d’accueil des primo-entrants à l’université (page 32)
Allouache Ferroudja
Appel à "refonder l’université française" paru dans le
Monde (14/05/2009) (page 39)
Hors thème (page 44)
Mauss syndicaliste (page 44)
Sylvain Dzimira
Les auteurs du numéro (page 47).
Interview de Guy Groux, sociologue au Cevipof . Il est membre du conseil scientifique de l’Irea .
Interview dans la revue" CFDT Cadres" -Mars 2020 :
https://t.co/cvwrM9fPOx ( synthèse de l’intervention de Najat Vallaud Belkacem)
La lettre de ToutEduc, du 13 au 20 juin
EDITORIAL. Najat Vallaud-Belkacem a pris la parole pour la première fois depuis qu’elle a quitté le ministère de l’Education nationale à l’occasion du colloque de l’IREA, l’institut de recherche du SGEN-CFDT. Sans jamais le citer, elle a sévèrement taclé son successeur, au nom de ce qu’il revendique, des choix politiques éclairés par la science. Elle liste les mesures prises sous la précédente mandature, semaine de 4,5 jours, création du Cnesco, nouveaux programmes par cycles, scolarisation précoce, "plus de maîtres que de classes", lutte contre le décrochage scolaire, réforme du collège, mesures pour favoriser la mixté sociale au collège, et à l’inverse, elle dénonce le retour à la semaine de 4 jours, l’éloge du redoublement, le dispositif "devoirs faits"... Chacun jugera, dira que "c’est de bonne guerre", développera un contre argumentaire... Ce n’est pas le rôle du journaliste.
Il est en revanche de son rôle de constater que deux ministres qui mènent des politiques, à bien égards contraires, ont tous deux affirmé l’importance de la science. Plusieurs des membres du Conseil scientifique constitué par Jean-Michel Blanquer, à commencer par Stanislas Dehaene, étaient d’ailleurs déjà consultés par Najat Vallaud-Belkacem (voir notamment ToutEduc ici). La science, parfois incarnée par les mêmes hommes, est donc appelée à légitimer des choix différents, ce qui pose questions, à la fois sur "la" science et sur la distance entre expertises et choix politiques, idéologiques.
Mais deux autres problèmes se posent. Comment ces choix, quelque jugement qu’on porte sur leur opportunité, peuvent-ils influer sur les pratiques des enseignants dans leur classe ? Et comment les innovations et les intuitions des enseignants, les solutions qu’ils adoptent face aux réalités changeantes de leurs classes, peuvent-elles influer sur les programmes de recherche ? Ce colloque a été l’occasion de mettre en exergue le travail mené par l’Institut Carnot de l’éducation, qui met en relation les demandes des uns et des autres. Mais les logiques des uns et des autres sont-elles compatibles ? Un chercheur doit, pour l’observer, isoler un phénomène, évaluer l’efficacité d’une pratique au regard d’objectifs pré-définis, alors qu’un enseignant évolue dans un milieu infiniment complexe, et vise des objectifs multiples, dont il n’a d’ailleurs pas toujours clairement conscience. Les sciences doivent éclairer les pédagogies, c’est évident, mais une fois posé le principe, tout reste à faire...
Le mercredi 15 novembre, Guy Groux, directeur de recherche à Sciences Po. Paris, était invité à s’exprimer sur les réformes du travail en cours. Dans un premier temps, il a rappelé que les ordonnances sur le travail ne favorisent pas le dialogue social, et plus précisément la co-détermination, une modalité d’exercice et de partage du pouvoir dans les entreprises que l’on retrouve en Allemagne et dans les pays scandinaves, par exemple. Dans un second temps, il a exprimé le regret qu’en France les syndicats n’aient pas su faire front pour la défendre, contrairement à ce qui s’est passé récemment en Italie et en Espagne. Enfin, il a plaidé en faveur d’une loi instituant la co-détermination qui pour lui revêt un triple légitimité, à la fois historique - Jaures déjà la défendait, entre autres -, sociologique - des grands patrons industriels la défendent, comme Schweitzer (Renault), pour limiter le pouvoir des financiers qui aujourd’hui ont pris le pas sur les managers - et politique - dans Le Monde du 05/10, 91 personnalités de tous bords – dont L. Berger et Guy Groux lui-même– ont signé une pétition où ils expriment la nécessité d’une loi instituant la co-détermination).
Lire « L’appel des 91 » ici : https://lc.cx/YSGi
Echo du colloque dans Les cahiers pédagogiques